Don't forget about me [ Pv Noah ]

De temps en temps Noah se demandait s’il n’avait pas atterrit sur cette île pour une raison bien précise. Il faut dire que la vie du jeune homme n’avait jamais vraiment été ce que l’on pouvait appeler une partie de plaisir, il avait perdu sa mère ce qui avait déclenché en lui un changement de comportement radical. Et oui vous savez avant N était un grand garçon au grand cœur mais cela il l’a perdu en même temps que sa mère. Cela voulait-il dire qu’il n’avait plus de cœur ? Cette question et bien le jeune homme se l’était posée plus d’une fois. Et oui il avait tellement changé, était devenu quelqu’un de plus froid avec qui l’on pouvait s’entendre mais que l’on arrivait jamais à comprendre ce qui changeait totalement de celui qu’il était autrefois. Enfin cela ne l’avait pas vraiment empêché de vivre car pendant tout un temps il avait été heureux du moins à sa manière en faisant des bêtises essayant se l’avouer d’attirer son père à faire plus attention à lui chose qui malheureusement n’a jamais marché. A cette époque, ce qu’il vivait lui semblait être bien, il essayait de paraître fort, et il y arrivait. Jamais vous ne l’avez vu verser une larme pendant toutes ses années après l’enterrement de sa mère, il a tout simplement décidé de s’amuser comme un fou. Fou il l’était sans doute car un être tel que lui doit avoir une part de folie. La destruction ou plutôt l’auto destruction c’est ce qu’il avait entamé en essayant de ne plus aimer, en décidant que l’amour était la pire des choses et que la seule manière de bien vivre c’était ce vivre seul, sans attache. Laisser cet organe qu’on appelle cœur à sa place et ne pas lui donner autant d’importance. Voilà ce qu’il avait eut en tête pendant tant d’année. L’amour c’était mal c’est ce que lui avait apprit la vie et bien entendu, ne pas aimer cela peut-être une très bonne chose. Malheureusement s’il y a bien une chose que l’on ne décide pas c’est d’aimer. Au départ, Noah, n’avait pas vraiment comprit qu’il était tombé amoureux. Et oui la demoiselle qui hante maintenant chaque seconde de sa vie n’était à l’époque, qu’une fille comme tant d’autres qu’il trouvait fort à son goût. Mais bien vite, elle était devenue plus même si le jeune homme eut bien du mal à le savoir. Ils jouaient au jeu du chat et de la souris, il allait avec d’autres voulant montrer qu’il n’était pas attaché à elle-même si ce n’était absolument pas le cas. Malheureusement il était bel et bien tombé amoureux d’elle-même s’il ne lui avait jamais vraiment dit. Un petit je t’aime ou deux, mais jamais une grande déclaration d’amour. Puis il avait du partir, se séparer d’elle, l’une des choses les plus dures de toute sa vie et c’est à ce moment-là qu’il comprit à quel point il l’aimait. Mais il devait la quitter, il ne voulait pas la faire souffrir car il savait très bien qu’une relation à distance ne lui conviendrait pas et que par conséquent, il irait sans doute voir ailleurs sans le vouloir. C’est inscrit dans les gênes de Noah, de ne pouvoir rester fidèle du moins quand l’être qu’il aime se trouve loin de lui. Mais maintenant il se retrouvait dans une île avec elle et en ne savait pas du tout ce qu’il pouvait faire. Pour l’instant le jeune homme se contentait de la suivre sans qu’elle le remarque, n’osant jamais l’approcher. Il l’aimait au point de savoir qu’elle méritait bien mieux que ce qu’il pouvait lui donner mais il l’aimait c’était sur. Il la regardait parler d’elle en se traitant d’idiote et le jeune homme ne pu alors s’empêcher de sortir de sa cachette pour se mettre à parler.

« Tu n’as jamais été une idiote Adriana. »

Remarquant ce qu’il venait de faire, il se sentit tout à coup perdu, il venait de lui parler et il ne savait pas du tout comment continuer, un bonjour peut-être, des excuses, il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il voulait faire. Il faisait noir, et il se trouvait près d’elle, il se demandait si elle l’avait reconnu.

« Je devrais sûrement te dire bonjour mais je ne suis pas sur que tu es très envie de me parler après ce qui sais passer la dernière fois qu’on sait parler. »

Le jeune homme s’arrêta un peu gêné avant de continuer d’une voie plus basse espérant que celle-ci ne l’entende pas.

« Si tu savais tout ce que j’aimerais pourvoir t’expliquer. »

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